Et à coté de tout ça, y’a toujours le vide… Le vide de votre ventre, le vide la chambre d’enfant/d’ami, le vide de votre parentalité.
Et vous devez continuer à avancer , au bord du vide, en sachant que ce vide est là et qu’il risque de vous engloutir.
Et si il vous engloutit vous ne savez pas dans quel état vous en ressortirez.
Et des fois quand vous avez le vertige et que vous craignez de tomber dans ce vide à jamais, vous faites des crises. Des crises de nerfs, des crises de pleurs, des crises de colère, des crises de jalousies.
Et vous ruinez encore plus votre vie. Vous ruinez votre vie de couple. Monsieur ne comprend pas pourquoi vous en faites une fatalité. Et vous, vous comprenez pas que monsieur lui ne soit pas en pleurs à chaque échec ou mauvaise nouvelle.
Vous ruinez vos amitiés, parce que vous ne supportez plus de voir des photos d’échographie sur tête de bouc, vous ne supportez plus de féliciter tous les mois vos proches pour les nouvelles naissances, vous ne supportez plus personne.
Au final vous ne vous supportez plus vous-même.
Bon en même temps, qui a dit que ce vide allait vous engloutir ?
Qui a dit que vous n’en ressortirez pas indemne ?
Personne n’a dit que ce vide était insurmontable.
C’est pas parce que ça ressemble à un puit sans fond, que vous vous y perdrez.
Peut être qu’au fond du puit il y a tout un autre monde à explorer (un peu à la façon arthur et les minimoys).